Une scripte veille sur le film en douce, par opposition à la nécessaire évidence des relais créés par l’assistant de la mise en scène. Elle oblige tout le monde à se poser les vraies questions, non pas « comment faire » mais « pourquoi faire ». Claire Denis

Actualités > Activités de l'association > Ecran Total : La vérité sur les "salaires exorbitants des scriptes"

Ecran Total : La vérité sur les "salaires exorbitants des scriptes"

Ecran Total N°945 (24 au 30 avril 2013)

Publié le 24 avril 2013

Pour évacuer les fantasmes, les scriptes mettent les cartes sur table à propos de leurs rémunérations.

Les Scriptes associés (LSA), association qui regroupe 70 scriptes (un tiers de la profession), soutient l’extension du texte de la convention collective API.
Elle a voulu apporter un témoignage concret sur les salaires de ses membres et répondre à ceux qui parlent de "salaires exorbitants".

Une étude a été menée par un statisticien sur un échantillon de 34 scriptes, représentatif de la profession.
LSA rappelle que la fonction de scripte est "d’assurer la cohérence globale du film". La formation correspond à un niveau d’études bac+5.
Le statisticien, Hugo Harari-Kermadec, indique en préambule que le salaire net mensuel moyen en France est de 2082 € (2764 € brut) en 2010, le salaire net médian de 1675 €, le salaire moyen des ouvriers de 1583 € et celui des cadres de 3590 €.
Or le salaire brut des scriptes se situe entre 967 € (grille 2 de la convention collective de l’audiovisuel) et 1200 € (convention collective cinéma). Lissée sur l’année, le salaire brut mensuel d’une scripte s’élève à 1665 €. Il peut se voir augmenté d’éventuelles allocations chômage du régime intermittent, dont le montant moyen avoisine les 1000 € par mois.

Les causes et le détail

LSA explique que le salaire est tiré vers le bas par son caractère historiquement féminin ; un salaire effectif qui correspond au minimum syndical mais qui est souvent de 20 à 50 % inférieur à ce dernier, ou qui ne prend pas en compte les heures travaillées dans leur totalité ou les majorations conventionnelles.

En 2008, la moitié des salaires moyens se situait entre 1000 € et 2000 €. Un tiers touche plus de 2000 €, le cinquième restant à moins de 1000 €. Le plus haut salaire est de 3920 €. Les salaires des années suivantes sont relativement stables jusqu’en 2011. L’essentiel des indemnités chômage se situe entre 500 € et 1500 €. Une seule dépasse 1500 €.

Serge Siritsky

25 juillet 2020
Mention Spéciale du Jury Réalisatrice Maimouna Doucouré Scripte : (...)
24 juin 2020
Sélection officielle 2020 Long métrage Un Triomphe Réalisé par Emmanuel (...)
4 juin 2020
Réalisateur : Paul Manate Scripte : Caroline le loup Avec Sebastian (...)
29 mai 2020
Les partenaires sociaux viennent tout juste d’achever leur « Guide de (...)
11 mai 2020
COVID19, cinéma, audiovisuel, annulations de tournages, activité (...)
25 avril 2020
Madame la ministre, Nous, associations professionnelles du cinéma et de (...)
13 avril 2020
Corona virus oblige, Les Fiches du cinéma sont aussi au chômage technique (...)
24 mars 2020
Lettre ouverte des associations professionnelles du cinéma et de (...)
10 mars 2020
Au lendemain de la 45ème cérémonie des césars, Christine Masson et (...)
10 mars 2020
Après Le festival de Sundance, Mignonnes, le pre­mier long-métrage de (...)