Article sur Marie-florence Roncayolo, membre LSA, paru dans Le Parisien dans la rubrique "En immersion".
Sur le tournage de la série Chefs, le journaliste a tenu plusieurs postes : perchman, clap, accessoiriste et s’est intéressé de plus près aux métiers moins connus tels que celui de scripte.
Reportage, le soir du vernissage de l’Exposition "Dossier Scriptes"....
Documents de travail, extraits de films, photos et interviews de scriptes au côté du réalisateur permettent une approche particulièrement passionnante du rôle de ce collaborateur proche du metteur-en-scène.
Jean-Baptiste Germain met un terme à notre collection de témoignages filmés qui a accompagné l’exposition Dossier scriptes à la Cinémathèque.
On lui laisse le mot de la fin :
« Le métier de scripte est indispensable sinon le film ressemblerait à quoi ?
Il ressemblerait à une espèce de pantin désarticulé... à un film expérimental non voulu. »
Jean-Baptiste Germain, co-président de L’ACID, nous parle de la place et du rôle du scripte sur un film d’auteur indépendant souvent à petit budget. Il exprime son opinion quant aux films tournés sans scripte : l’absence de son regard crée des manques au montage.
Interview
Attention, l’exposition "Dossier Scriptes" à la Cinémathèque se termine le 26 juin !
Le Festival de Cannes 2016 s’est achevé.
Impressions de l’exposition par Christophe Populaire et une visiteuse chirurgienne :
Précis, le travail de scripte ne se résume pas à ses « outils » quels qu’ils soient et va bien au-delà. Il s’inscrit dans une vison globale du film.
Dans la nuit du 27 au 28 avril, les organisations syndicales de salariés et d’employeurs du spectacle se sont mis d’accord sur le régime d’assurance chômage des intermittents.
Cet accord de branche devra franchir l’étape interprofessionnelle pour être définitivement validé.
Selon Jean-Loup chirol, l’exposition révèle le travail rigoureux et minutieux du scripte. Essentiel dans la construction de l’univers du metteur en scène, le scripte veille sur la continuité harmonieuse du film en devenir en tissant sans cesse des liens invisibles préservant sa cohérence.
À partir de l’évocation de Suzanne Durrenberger, scripte mythique amoureuse du cinéma, Renaud Bertrand exprime son respect pour le courage qu’ont les scriptes de ne jamais cesser de questionner le réalisateur au sujet de ses intentions et de ses choix de mise-en-scène.
